J’ai rencontré Laurent en 2007, dans le cadre de mes activités professionnelles. Fascinée par son reportage sur l’A380 d’Airbus, j’ai découvert son travail et j’admire lors de chacune de ses entreprises son incroyable capacité à donner du sens, à se renouveler et à nous faire partager de nouveaux univers, sans jamais céder à la facilité.
Depuis il a entamé un long récit documentaire sur le « backstage » de Las Vegas, un portrait de l’Amérique au travers de la ville néon. Il effectue également un travail sur la forêt à travers le monde.
« Je ne me considère pas comme un coloriste mais comme un photographe dont l’environnement, le réel en couleur, est à interpréter. Comme dans cet art martial où l’on se sert de l’énergie de l’adversaire, sans agressivité pour le faire tomber, mes personnages attendent que l’autre vienne poser son regard, son image sur l’objectf . De fait, une fois ces regards posés, le cadre mis en place, les détails et l’environnement ont autant d’importance que la personne, et racontent l’histoire de ce moment. »